Pushkar, la nouvelle Katmandou ?

Avant de parler de notre journée, nous avons eu vent ce matin des attaques à Paris, c’est un peu dur à réaliser d’ici, en particulier quand est coupé de la folie médiatique que cela doit-être. Enfin on a une carte sim indienne, on pourrait regarder internet non-stop sur notre téléphone, mais je crois que nous avons juste envie de rester dans notre ambiance indienne, loin de tout ça. Pensée égoïste certes, mais j’espère que vous la comprendrez. En attendant j’espère que tout le monde va bien, d’après les nouvelles qu’on a eu il semblerait, et puisse la lecture de ces pages vous permettre de vous évader un instant du cycle du news iTélé…

Nous de notre côté on est parti pour Pushkar en train, très tôt ce matin. Premier train indien, et plutôt une bonne surprise : Couchettes avec oreiller, on a pu récupérer de notre courte nuit, et il y a même des prises !

A Pushkar il n’y a pas vraiment grand-chose à visiter, on nous a plus vendu ça comme une ville « chill », et aussi comme le lieu de la plus grosse foire de chameau de l’année. Manque de pot, celle-ci était censée commencer aujourd’hui, mais finalement ils sont seulement en train de l’installer, pour plutôt commencer le 16 de ce qu’on nous a dit.

Pour le coté chill par contre, on s’en rend compte rapidement, à la population de touristes très bab’s, et au nom des auberges et restaurant. A commencer par le Seventh Heaven, où nous irons manger un bout.

Malheureusement, la bouffe ne sera pas à la hauteur du charme de l’endroit.

Puis nous passerons le reste de la journée à déambuler dans les rues, entre Ghats, temples et rues marchandes.

On finira la journée au Nirvana Café, un rooftop à la déco singulière, en compagnie de quelques routards, pour une soirée fort sympathique. Avec en particulier Konnz, un anglais rencontré dans le train, qui nous ramènera à la fin sur sa bécane louée. Trois sur une 125 dans les ruelles de Pushkar, il y avait un sentiment d’euphorie mêlé à la peur du moindre nid de poule. Je crois avoir changé de caleçon en arrivant.

Remerciement spécial à Thomas, auteur de cette fresque et conseiller avisé pour cet endroit !